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Bonjour à tous,

Vous avez tous réagit à la lecture du texte de Elia « Prendre soin de son enfant intérieur ». je voudrais également vous faire part de mes réflexions.

Dans un premier temps, j’aimerais vous faire part de mon ressenti à la lecture de ce texte et de mon analyse :
Ce texte est très riche, il apporte des bases pour une personne qui chercherait son enfant intérieur et des réflexions intéressantes pour ceux l’ayant retrouvé. 

Elia explique bien dans son texte que dans notre société nous n’écoutons pas où nous ne cherchons pas notre enfant intérieur, il est là en chacun de nous, à notre côté, mais nous ne l’écoutons pas, ne lui laissons pas la place nécessaire pour s’épanouir et nous ne le regardons pas.
Elle donne pour explication et je partage son point de vue dans notre société il faut grandir. Il faut mûrir vite. 
Un exemple concret qui vaut ce qu’il vaut : j’ai pu assister à une scène ou une tante disait à sa nièce qui était au collège et qui demandait à aller voir un Walt Disney au cinéma. Elle reçut  la réponse suivante : »non, tu n’es plus un bébé. » et si regarder un dessin animé est de retrouver cet émerveillement d’enfant? D’avoir des yeux pétillant de vie! Pourquoi lui refuser! 

Je pourrais vous citer de nombreux exemples de personnes où la quête du bonheur est de posséder toujours et encore plus... le poids de la société et de la famille. J’ai une amie qui a 30 ans qui se vante de posséder deux appartements, j’ai une connaissance qui rêvait de devenir pâtissier il avait de l’or dans les mains et pour des raisons de logique familiale a été poussé à faire des études de médecine qu’il a échoué....il est rentré dans l’entreprise familiale pour prendre la suite du pater familias...

Il n’est pas aisé de retrouver son enfant intérieur, l’individu peut être doté d’une intuition innée, d’une écoute de soi particulière et le trouver seul soit l’aide d’un analyste est nécessaire pour le rencontrer.

Guérir son enfant intérieur : ce paragraphe fait un grand écho en moi. Contrairement au premier intervenant, je trouve qu’Elia évoque la souffrance dans ce texte qu’elle soit physique, familiale ou sociétale (société de consommation, carence donc quête d’amour, distanciation entre l’enfant de jadis et l’individu d’
aujourd’hui ...). 

Je vais vous raconter un rêve : une femme adulte est dans une maison, elle se dirige vers une trappe qui donne sur une cave. Elle ouvre la trappe. Elle ne voit rien, c’est sombre. L’ouverture de cette trappe permet à la lumière de se frayer un chemin et d’éclairer un peu ce sous-sol froid. Elle découvre alors une petite fille assise à même le sol, la tête enfouie dans ses bras et sur ses genoux. Cette enfant lève la tête et l’adulte se voit son visage, c’est elle en petite fille. L’adulte lui fait signe de monter à la lumière. Cette adulte a pris la main de l’enfant. La promesse lui a été faite de ne jamais plus lui  lâcher la main et de la garder à ses côtés. La quête de l’enfant intérieur peut être douloureuse mais la retrouver c’est se reconnecter avec la source de Vie. 

Élia  parle de « Source », « Âme avec un vécu terrestre », « liaison entre l’Ame et l’incarnation physique », le « besoin d’amour », « émerveillement », « joie ». Ce texte est tellement positif qu’il donne envie d’essayer, de se poser et de regarder en soi.

 je voudrais maintenant  revenir sur l’e-mail du premier intervenant. 

Je ressens de la colère à la lecture de ton texte, premier intervenant, et de la dérision. Je ne vais pas répondre à chaque point évoqué : la religion et la notion d’amour, le travail nécessaire à chacun, l’envie de chocolat...

Tout d’abord se poser 5 minutes et se remémorer son enfance de ses 5 ans, il y a peut être des gravats, des poutres et des portes fermées à clef, mais les souvenirs de joie, d’émerveillement sont accessibles. Cela ne prend pas de nombreuses années! Se poser et se rappeler les souvenirs d’enfance, retrouver cette innocence, cette envie de découverte, cette excitation...Élia propose juste de se reconnecter avec l’enfant que nous avons été, de revivre les émotions d’antan, c’est lui donner de l’existence à cet enfant, lui montrer à lui et à soi-même qu’on prend soin l’un de l’autre. Et de se donner de l’Amour, de s’aimer soi-même, c’est à dire soi à toutes les étapes de notre vie, d’être bienveillant avec l’enfant qu’on a été. La première personne qu’on doit aimer est soi-même. 

Bien-sur que nous devons tous travailler et gagner sa croûte, Elia ne dit pas l’inverse. 
Elle met en valeur des notions nobles, amour et écoute de soi, prendre soin de son intériorité, s’épanouir personnellement dans notre vie terrestre. 

Elle parle d’Amour mais d’amour de soi, après « connais toi toi-même » de Platon, on pourrait proposer « aimes toi toi-même ». A méditer ;) 

Bonne journée à tous 

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