Censure ou pas censure ? ( Première phase )

 

 Le premier bout de fil qui s’est présenté à nous est l’article écrit par Elia sur notre site, dont le titre est: Prendre soin de notre enfant intérieur, pour mémoire, il est ici : Prendre soin de notre enfant intérieur.

 

Dès le départ, lors de l’évaluation du texte avant publication, nous avons pu nous apercevoir qu’il était déclencheur de réactions contraires, émues et enthousiastes d’un côté, porteuses de réserves de l’autre.

De manière à prendre en compte l’ensemble des réactions, il a été fait à Elia, dans le compte rendu de réunion, le retour suivant :

A Elia, pour le texte  "Prendre soin de son enfant intérieur ", de bien vouloir stipuler en remarque liminaire que le texte part de l’apriori que l’enfant intérieur n’est pas en souffrance.

Ceci étant dit, ces éventuelles modifications dépendent du bon vouloir des auteurs.

Les textes vont être publiés en l’état et ne feront l’objet d’une modification que si et seulement si les auteurs souhaitent la faire. 

Il s’agissait d’exprimer à Elia le fait que pour certaines personnes, le rapport à l’enfant intérieur pouvait être moins flagrants et moins aisé que ce qu’elle pouvait peut être le suggérer, et que même encore, pour certaines autres ce rapport pouvait être littéralement empêché.
Il s’agissait aussi, d’une certaine façon, de questionner Elia sur ce qu’elle pouvait penser de ces difficultés ou de ses empêchements.

Tout le monde à bien noté qu'il s'agissait d'une invitation faite à Elia de pouvoir exprimer sa position par rapport aux réserves, et de nous dire si elle envisageait de rétrécir la portée de son texte, afin de donner droit à ceux qui pouvaient ne pas s'y reconnaître, ou pas.
Tout le monde a aussi bien noté le libre choix laissé à l'auteur et la position non interventionniste du comité de lecture.

 

Le comité de lecture a considéré qu'Elia n'a pas voulu écrire un texte polémique.
Il a aussi voulu considérer l'hypothèse qu'elle n'ignorait pas que certains concevraient de la difficulté à entendre que le lien à l'enfant intérieur est naturel, facile et va de soi, mais qu'elle n'a pas voulu pour autant limiter son expression par fidélité à ses convictions, ce qui pour le comité de lecture était hautement respectable. 

 

Après cela, Elia a eu la gentillesse de faire connaître sa réponse dont le contenu complet se trouve ici:

 

Elle nous dit en substance (1) que son article n'exclue personne mais que si certains ne peuvent pas se connecter à leur enfant intérieur, il leur appartient  de se préoccuper de ce qui les en empêche, en considérant bien que leur difficulté est une exception qui ne contredit pas la règle, la nature est naturelle, harmonieuse, tournée vers l'épanouissement du vivant.
De fait, il ne faut pas compter sur elle pour dire qu'il y a des psychés en lesquelles les lois de la nature ne s'accomplisse pas, il ne faut pas compter sur elle pour dire qu'il peut y avoir des zones de l'être ou la nature n'était pas opérante.
Il se dégage par contre de ce qu’elle exprime que, selon elle, ces personnes dans la difficulté, ces personnes empêchées, devraient davantage se préoccuper de leur situation sensibles en faisant quelque chose pour elles, à commencer par se rapprocher de leur intériorité,  plutôt  que de blâmer la soi disant incapacité de la nature à leur apporter une solution toute cuite, toute mâchée.


Donc, elle ne touchera pas à son article.   

 

(1) Il s'agit d'une synthèse. Si Elia estime que cette synthèse est interprétative et ne correspond pas à l'esprit de sa réponse, je l'invite à me contacter afin que nous puissions la modifier en conséquence.   

 

Fin de la phase 1

 

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