Il s’agit dans cet atelier de nous appuyer sur le Roman Néropolis en lequel  les mystères du Christianisme naissant viennent contredire les fondements de la pensée Romaine. 

Chaque personnage principal concentre et incarne un des types de pensées  qui régissaient autant les destins individuels que le destin de l’humanité.

Lorsque des familles de pensées, non reliées entre elles pour un but commun, en arrivent à ce niveau d’aboutissement, il se crée dans la société une ambiance paroxysmique de fin des temps ;  le télescopage est inévitable, la catastrophe est garantie.  
Ce choix que fait l’auteur de camper des caractères jusqu’auboutistes, quasiment autistes envers tout ce qui ne concerne pas leurs préoccupations intimes, permet de définir des personnages au comportement quasi archétypal, d’un grand intérêt analytique.

Nous aurons l’occasion de comprendre en quoi le modèle politique romain était une névrose absolue dont la férocité et la dangerosité n’ont que peu d’égales dans l’histoire.

Plus de 2000 ans après, nous chercherons à évaluer si les politiques mises en œuvre  de par le monde, sont aujourd’hui guéries de cette névrose, ou si le fléau, après de multiples mutations et sous les masques de multiples idéologies, continue à détériorer le vivant au profit d’un matérialisme irresponsable et prévaricateur.      

Ce bouquin d’Hubert Monteilhet est vraiment un gros pavé, le lire est un plus, mais, dans la mesure où il n’est qu’un appuie dont il sera fait des rappels ou des résumés,  il est tout à fait possible de participer à l’atelier sans l’avoir lu. 

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