Le sentiment qui prévaut après ces échanges est celui de la déception.

 

Le cœur du sujet développé par Flora n'a pas pu être développé comme il aurait pourtant mérité de l'être.
Les débats ont été squattés par un thème tout à fait hors sujet qui a faussé le développement des échanges.
En effet certains participants aux débats lancent plusieurs accusations dont principalement:   

1) Le texte est clivant et exclue ceux dont l'enfant intérieur est en souffrance Cf: "le texte part de l’apriori que l’enfant intérieur n’est pas en souffrance" 
2) Le développement du texte est incohérent Cf "Or que nous dit-elle ensuite : "que nous refusons de voir/d’accepter (cet enfantsous prétexte d’être désormais adulte et avec des responsabilités". Je me faisais une joie de le contacter et voila que je suis coupable de refuser de le voir. "

 

Le thème qui est venu perturber le débat est celui de l'insensibilité ou du handicap émotionnel.

C'est un vrai sujet qui mérite à lui seul tout un chapitre et sans aucun doute aussi tout un débat dédié, mais il n'empêche que ce n'était pas le sujet du jour et que de venir squatter ainsi a eu pour conséquence de gâcher le débat autour d'un texte sympathique. 

 

Le fait de s'imposer, même lorsqu'il n'est que question d'un thème, a quelque chose de violent et de destructeur.
Ici, la violence tient dans l'accusation mensongère puisque non seulement le texte de Flora ne part pas de l'apriori que l'enfant intérieur  n'est pas en souffrance, mais au contraire, c'est un texte sensible et bien disposé qui touche particulièrement ceux dont justement l'enfant intérieur est ou a été en souffrance. 
 

De fait, les participants qui accusent le texte de cliver en se plaçant dans le camps de ceux dont l'enfant intérieur est en souffrance nous mentent.

La réalité est que leur enfant intérieur n'est pas en souffrance mais qu'il est vécu comme inaccessible, la connexion avec lui est perdue. 
Vraiment, cette nuance est très importante parce que lorsque nous parlons d'un enfant intérieur inaccessible nous parlons d'un stade situé au delà de la souffrance.
Une des caractéristiques de ce stade, chez ceux qui le vivent, fait qu'ils mettent dans leurs discours une teinture nihiliste et/ou dévalorisante et accusatrices.

Nous nous permettons de faire cette affirmation parce que le texte de Flora ne leur parle pas du tout, même pas un peu, ils sont résolument critiques, l'enfant ne les touche pas, ils n'accueillent pas ce thème..

 

On peut toujours discuter sur la qualité littéraire d'un texte ou sur la pertinence des arguments utilisés, mais là, on ne parle pas de ça, c'est l'accueil du sujet lui même qui fait court-circuit. 


Du reste, nous constatons que le point de départ des critiques et accusations formulées à l’égard du texte de Flora ne reposent sur aucun argumentaire construit, elles sont justes pulsionnelles et sont du type: " Ce que toi tu vois, MOI, je ne le vois pas, ce que toi tu dis toi, MOI, je ne le comprends pas et ce que toi tu développes c'est incohérent pour MOI."

 

Nous avons une pensée compatissante, affectueuse et bienveillante envers ceux qui ont ce déficit sensible, nous sommes bien persuadés qu'ils sont  par ailleurs pétris de qualités et nous les apprécions sans restriction, personne ici sur ce site ne les rejette.

Qu'il nous soit quand même permis de leur dire que leur MOI ne peut pas être au centre de tous les articles, que Flora n'a pas à s'excuser d'avoir une sensibilité que d'autres n'ont pas, surtout qu’elle a la générosité de la partager, et que nous avons tous été privé d'un débat autour du vrai sujet, l'enfant intérieur.