Prendre soin de son enfant intérieur          Retour au fil Censure ou pas censure ?

 

Vous avez probablement entendu parler autour de vous de la notion « d’enfant intérieur ». Bien développé en spiritualité et de plus en plus abordé dans le domaine du développement personnel, l’enfant intérieur est cette source intérieure qu’il est nécessaire de retrouver, de conscientiser et de prendre soin pour retrouver la joie de vivre.

Mais qui est cet enfant intérieur dont on parle tant ?

Cet enfant intérieur est la partie dite « innocente » de notre être, celle que j’identifie comme notre Âme mais avec un vécu terrestre. Il s’agit de l’être que nous sommes actuellement, en réalité, mais dépourvu de ses conditionnements et de son ego. C’est l’enfant que nous avons été et qui sommeille encore et toujours en chacun de nous. C’est l’enfant que nous sommes mais que nous refusons de voir/d’accepter sous prétexte d’être désormais adulte et avec des responsabilités.

L’enfant intérieur, c’est notre esprit, dans toute sa légèreté, sa joie, son amour, son esprit ouvert, sa créativité, son dynamisme et sa passion pour la vie.

Pourquoi perdons-nous cette connexion avec cet enfant intérieur ?

Il existe un processus inconscient dans l’esprit humain qui, à la fin de l’adolescence et même à la fin de l’enfance, pousse autrui à mûrir et à prendre des responsabilités, qu’elles soient siennes ou non. On ne nous explique pas pourquoi.

Pourquoi ? C’est comme cela, nous dit-on. Il faut devenir rapidement les prémices d’un adulte, puis un adulte. C’est synonyme de sérieux et de réussite en société. Ça rassure. D’abord et surtout les parents. Mais ça rassure. Cela a toujours été, et l’inconscient continue de mettre en place ce processus sur sa descendance.

Pressé et parfois malmené par ces attentes, l’enfant quitte rapidement son monde léger et plein de joie pour affronter les problématiques adultes qu’il ne comprend pas encore et qu’on ne lui explique pas – puisque les adultes ne les comprennent pas eux-mêmes. La société s’y met égalementet affiche un modèle parfait de l’être humain, à travers ses publicités et produits, qui le mènerait aveuglément vers le bonheur. Encerclé, à moins d’afficher un fort caractère et une foi profonde en la Source que le processus terrestre lui fait oublier d’année en année, l’enfant se détache de l’origine de sa sainte mission, et en suit une autre qu’on lui a imposé comme meilleure et plus tangible : être accompli et heureux dans la production et la consommation.

L’esprit (et l’ego) prend alors le relais. Il se construit sur une fausse image de soi, s’approprie ce qui le fait rêver, s’imagine des projets, une vie, se réalise et s’identifie à des postes clés. Le meilleur du meilleur : être meilleur que les autres, être un exemple et s’en satisfaire. Car être un exemple, c’est susciter l’admiration des autres, et donc l’Amour. Le voici donc, le bonheur tant attendu !

Et pourtant, lorsque cet état est atteint, il se trouve que l’être humain n’est pas si heureux que ça. Il continue de chercher quelque chose d’inaccessible, comme si le bonheur avait été de courte durée, de très courte durée.

Que se passe t-il donc ?

Il manque une donnée importante à l’esprit, qu’il semble lui-même, ne pas vraiment comprendre. Le bonheur est un état qui comprend le lâcher-prise, l’acceptation et la pleine conscience du moment présent, entraînant une joie de vivre et une conscience de la vie précieuse qui nous entoure. Et cela, il ne peut être truqué, ni acheté, ni échangé, ni bluffé.

L’ego cherche avec l’esprit à se créer une réalité, à ne pas voir certaines choses, ce qui fait vivre l’être humain dans une illusion permanente. L’illusion n’apporte pas le bonheur. Le bonheur apparaît lorsque nous sommes à nouveau conscients de qui nous sommes réellement : une Âme incarnée en mission.

Pourquoi retrouver cet enfant intérieur ?

Qui ne voudrait pas du bonheur ?

Prendre conscience de l’Âme que nous sommes, c’est accepter l’enfant que nous avons été et qui a été brutalisé, contraint, à sa façon. C’est guérir l’enfant intérieur. Car pour beaucoup d’entre nous, cet enfant est encore en souffrance, en peine, complètement abandonné dans un coin de notre Être. Cet enfant intérieur est le premier point d’accès, la liaison entre l’Âme et l’incarnation physique, la porte d’accès à la Source et tout ce qui en découle : connexion avec l’éternel, la joie, le bonheur, l’abondance…

On en comprend donc toute l’importance !

Comment retrouver notre enfant intérieur ?

Prenez un moment au calme pour vous concentrer et vous projeter de nouveau dans votre enfance. La période des cinq ans semble être adéquate, mais choisissez celle qui conviendra le mieux. Concentrez-vous sur l’enfant que vous étiez à ce moment-là, et non pas ce qui vous entourait alors.

Dans cette époque, prenez le temps de repenser à ce que vous vouliez en tant qu’enfant, et notez vos rêves, vos envies, mêmes si votre esprit actuel les trouve immatures. Notez tout.

On découvre bien souvent la période où les ravages de la consommation de produits et la consommation de l’être ont débuté. Sous l’envie d’avoir la dernière Barbie, le dernier robot à la mode, le nouveau modèle de téléphone, de jeux vidéos, ou de peluche, ou y trouve les désirs véritables de l’enfance : le besoin d’Amour, le besoin d’émerveillement, de découverte et d’éveil, dans la joie.

Et les techniques pour y parvenir sont aussi nombreuses que le nombre d’être humains sur Terre.

Définir son besoin d’Amour

L’Amour fait partie d’un besoin universel. C’est, après tout, notre mission de vie : redécouvrir l’Amour, le faire grandir et le semer sur Terre !
On ne le retrouve pas uniquement chez l’être humain. Les animaux aussi ont besoin d’amour et d’affection. Les plantes ont ce besoin également, en communiquant par les racines, en tissant des réseaux d’échanges et d’aide à la survie.

Savez-vous définir aujourd’hui quel est votre besoin d’Amour ?

L’Amour extérieur a son importance, mais l’Amour de Soi (sans ego) l’est encore plus. Sans Amour de Soi, nous devenons dépendant d’un autre êtreet cette demande peut très rapidement devenir nocive pour les deux partis.

Que pouvez-vous faire pour vous donner de l’Amour ? Que pouvez-vous vous accorder et qui plairait aussi à cet enfant intérieur ?

Manger un morceau de chocolat qu’on s’interdit, prendre un rendez-vous en spa pour prendre soin de son corps, aller à la mer car on adore entendre le bruit des vagues, rester en pyjama chez soi et dormir bien plus car on en a besoin, décrocher le téléphone et appeler ses amis avec qui on a pas eu de liens depuis longtemps à cause d’un emploi chargé, prendre le temps de se balader en pleine nature, se rapprocher des animaux et les observer, rire sans se préoccuper de l’opinion des autres sur soi, être à l’écoute des autres et compatir, s’habiller comme on le souhaite…
La liste vous appartient.

Se donner de l’Amour, c’est suivre ses envies. Des envies qui mènent au bien-être, à la légèreté, à la joie et à la communion avec la Vie. Des rêves qui vous mènent à l’épanouissement personnel et la réalisation de votre mission de vie.

A travers les nombreux conditionnements et interdits de la vie quotidienne adulte, vous accordez-vous suffisamment d’Amour ? 

Pour le savoir, un simple coup d’œil permet de l’affirmer.
Une Âme en pleine conscience, ayant fait la paix et vivant avec son enfant intérieur, avec un esprit ouvert et compatissant, est une personne d’où émanent la joie, l’émerveillement pour les choses de la vie, l’envie de découvrir, l’Amour pour soi et pour son prochain.

Nous ne nous y tromperons pas.
Une Âme consciente éveille nos sens et communique sa propre Joie, sa propre énergie, sa propre connexion à la Source. Vous le sentirez chez d’autres Âmes. Vous le sentirez également en vous, lorsque cette conscience et cette énergie émaneront de vous.

Elia.

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