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Bonsoir à tous,

 

Apres la lecture de la réponse d'Elia j’éprouve une certaine confusion. Dans son  texte "Prendre soin de son enfant intérieur", la première question  " Mais qui est cet enfant intérieur dont on parle tant ? " incite à aller plus avant dans la découverte de celui-ci. Or que nous dit-elle ensuite : "que nous refusons de voir/d’accepter (cet enfantsous prétexte d’être désormais adulte et avec des responsabilités". Je me faisais une joie de le contacter et voila que je suis coupable de refuser de le voir. 

 

Plus avant dans ce texte elle nous explique qu' il "existe un processus inconscient dans l’esprit humain qui, à la fin de l’adolescence et même à la fin de l’enfance, pousse autrui à mûrir et à prendre des responsabilités, qu’elles soient siennes ou non. On ne nous explique pas pourquoi."  Il me semble pourtant que dans le monde ou nous vivons tous, mettre quelque chose dans son assiette nous pousse à prendre des responsabilités. Et ce n'est pas un processus inconscient. C'est une nécessité vitale. Nous comprenons vite que quand on a faim ou soif, les autres (autrui) ne sont pas là pour répondre à ces besoins. Ces responsabilités, on s'y engage rapidement ne serais-ce que pour soigner notre corps. La biologie ne nous laisse pas le choix : il faut tuer pour vivre, souvent même pour survivre. Et je peux comprendre que dans ces conditions terrestres beaucoup oublient "l’origine de (leur) sainte mission". 

Sinon nous nous retrouvons dans la dépendance d'une société qui catégorise et enferme. Loin de moi de penser qu'il n'existe aucune solidarité dans la nation où nous avons la chance de vivre, mais pour beaucoup ces questions vitales sont de première nécessité. L'expérience nous contraint à mettre souvent de coté cet enfant intérieur et rieur.

 

Évoquer la problématique du pouvoir qu'exerce les société sur les individus de cette manière, parce que elle leurs demande "d'être accompli et heureux dans la production et la consommation", laisse à penser que ces personnes sont incapables une réflexion sur leur condition d'Etre Humain.  

 

Que l’ego nous fourvoie dans la recherche de l'Amour,  à peu près toutes les religions se sont emparées de cette illusion pour asseoir leurs pouvoirs et manipuler les consciences. Que "L’Amour (fasse) partie d’un besoin universel" , c'est la prise de conscience douloureuse de la condition humaine qui fait que le chercheur de vérité ou simplement celui qui est insatisfait se met en quête. Elle permet de vivre la vraie compassion. (pas celle de Catherine Millet)

 

Quand à la méthode proposé pour trouver son enfant intérieur, elle suppose que cet enfant n'ai pas été trop abimé par un environnement familial et social  mortifère.

"Comment retrouver notre enfant intérieur ? Prenez un moment au calme pour vous concentrer et vous projeter de nouveau dans votre enfance. La période des cinq ans semble être adéquate, mais choisissez celle qui conviendra le mieux. Concentrez-vous sur l’enfant que vous étiez à ce moment-là"  C'est chaud,  parce que revivre ces moments de l'enfance implique qu'une démarche antérieure ait déblayé les gravats qui obstruent la Source. Et cela peut prendre beaucoup d'années.

 

Enfin je lis : "Se donner de l’Amour, c’est suivre ses envies", je ne suis pas sur que mes envies de chocolat me mène au bien être et me donne de l'Amour.

 

J'aurai souhaité développer un peu plus la partie du texte consacré au Bonheur, ce mail est déjà trop long.

 

J'ai peut-être simplifié un texte qui montre par ailleurs une connaissance certaine de l'être humain, je demande à Flora de m'en excuser, mais il me semble avoir ici exprimé cette confusion qui s'est installé à la lecteur du texte et la réponse.

 

Finalement, il aurait été juste, selon moi, de préciser au début de ce texte qu'il s'adresse à des êtres "qui ont déjà réalisés une démarche de guérison avancée " 

 

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