Censure ou pas censure ? ( Deuxième phase )

 

 

Tout de suite après la communication des arguments d'Elia, les réactions ne se sont pas faites attendre, et comme vous le verrez, elle se font toujours selon un certain clivage dont on constatera qu'il est assez typé homme/femme. 

 

Le premier à intervenir est un Monsieur, que nous appellerons Monsieur Preum's et qui nous dit ceci: Parole de preum's 

 

Ce que manifeste Monsieur Preum's est approuvé par un deuxième intervenant que nous appellerons Monsieur Deuz qui nous dit ceci:

Bonjour à tous,

 

J'ai apprécié le texte mais adhère totalement à l'ensemble des commentaires de Preum's, qui a un "œil" très précis.

 

Si nous nous sommes engagés à ne pas toucher aux textes sans accord de l'auteur, il faut s'y tenir...Cet échange pourrait laisser "entendre" qu'un espace de discussion, public ou non, pourrait être intéressant pour continuer à papoter sur des thèmes similaires...Je devrais pourtant être vacciné de ce type de velléité mais bon ^^

 

Deuz

 

Pendant ce temps, un troisième intervenant que nous appellerons madame Troiz s'indigne, elle, des commentaires de Monsieur Preum's et vide son sac de cette manière: Parole de Troiz

 

 

Nous nous apercevons que les positions sont carrément antagonistes et qu'il s'en dégage une certaine acrimonie.
Cela ne concerne pas toutes les interventions, bien sur, mais au moins celles de Monsieur Preum's et de madame Troiz. 

 

Si nous synthétisons à l’extrême, disons jusqu'à la caricature, ce qui nous fera beaucoup perdre en nuance mais nous fera gagner en clarté, et bien entendu, les propos des uns et des autres n'ont absolument pas l'impact lapidaires que je vais leur donner artificiellement. 
Nous sommes ici dans une emphase qui amène volontairement les propos à leur paroxysme afin de leur faire rendre le maximum de jus, il s'agit d'un jeu de miroirs grossissants, il faut que ce soit bien compris.....
Il faut aussi qu'il soit bien compris que le but est de faire court. 

 

Dans ce cadre là, donc, nous pouvons dire que le "clan" de Messieurs Preum's et Deuz regarde un peu le "clan" d'Elia et de Madame Troiz, non seulement comme des nantis du psychique, puisque le mode d'emploi de la relation à l'enfant intérieur leur semble acquise par atavisme sans qu'elles aient eu à faire le moindre effort pour cela, mais qu'ils les regardent aussi comme des irresponsables, dans la mesure où elles ne semblent pas avoir de problèmes philosophiques issus du fait que les épreuves de la vie puissent être dures et pleines de contraintes plus ou moins supportables par la dignité humaine. 

 

Pendant ce temps, le "clan" d'Elia et de Madame Troiz regarde le clan de Messieurs Preum's et Deuz, au mieux comme des victimes, au pire comme des lourdauds qui masquent leur inadaptation au monde en jonglant avec d'inutiles et inextricables raisonnements sans le moindre intérêt, et pour lesquels, de la façon la plus incompréhensible qui soit, ils revendiquent d'être pris au sérieux, ce qui est bien entendu, la marque de l'infantilisme le plus gourd et ne mérite que du mépris, puisque seul l'homme adulte et serieux mérite la considération.     

 

Lorsqu'on en est à cette exacerbation on ne peut que conclure qu'un événement est venu perturber la coopération inconsciente entre anima et animus.
Nous nous retrouvons sur le terrain stérile d'un conflit insensé où l'on considère que l'autre est disqualifié en tant qu'interlocuteur valable.
C'est le point de départ du déchirement et du sexisme. 

 

Le moment nous semble opportun pour faire un premier point analytique. 

 

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